Chiendent (Elymus repens/ Agropyron repens)

Graminée de valeur médiocre pouvant devenir envahissante et indésirable dans les prairies, les pâturages, les champs et les jardins. Lutte mécanique difficile.
Présence du chiendent souvent reconnue au moment où il épie.
Fourrage de faible qualité, évité par le bétail au pâturage en raison de son odeur forte.
Indique le plus souvent un excès de fertilisation.

Forme et apparence

Forme un gazon lâche et pouvant occuper une grande surface.
Les tiges portent des épis compacts. Les épillets sont attachés de part et d’autre de la tige, leur face orientée perpendiculairement (≠ ray-grass anglais). Barbes courtes.
Feuille vert foncé à vert-gris, faiblement pileuse, rarement lisse. Gaine de la feuille plus fortement poilue.
Dernière feuille enroulée. Feuille la plus jeune rigide et dressée.
Ligule courte. Oreillettes longues et en forme de serpe.
Feuilles tranchantes et forte odeur similaire à celle des feuilles de blé.
Les stolons sont très longs, blancs et tendres.

Persistance, développement

Exigences environnementales, répartition

Présent de la plaine à la moyenne montagne.
Prospère des terres assolées aux herbages.
Exigeant en éléments nutritifs.
Souvent indicateur d’un excès de fertilisation à base de purin, ou de conditions de stress, sécheresse, inondation, erreur d’exploitation...

Exploitation et équilibre botanique

Des coupes systématiques dès le début de l’épiaison peuvent l’affaiblir, également dans les pâturages.
Si la situation est sans issue, la destruction chimique ou un labour suivi d’interventions mécaniques sont à envisager avant un nouveau semis.

Valeur fourragère