Trèfle d’Alexandrie (Trifolium alexandrinum)

Légumineuse annuelle (de fauche), ne passe pas l’hiver dans nos contrées.
Utilisation dans les mélanges annuels, comme culture principale ou dérobée, le plus souvent en association avec les ray-grass d’Italie et Westerwold.
Croissance rapide et effet répressif sur les plantes indésirables. Utilisée comme espèce accompagnatrice, comme couverture, lors des semis de prairies, en petites quantités.
Valeur fourragère : teneurs élevées en eau en protéines et en énergie, faible en cellulose.

Forme et apparence

Racine pivotante.
Tige creuse dressée et ramifiée.
Feuille à trois folioles ovales, allongées, plus longues que larges, sans pétiole, poilues, partiellement dentelées, dépourvues d’angles clairs
Fleur blanc-jaunâtre. Pompon arrondi ou légèrement allongé.

Persistance, développement

Exigences environnementales, répartition

Exploitation et équilibre botanique

Utilisation en culture dérobée d’automne : date limite pour le semis 20 août.
Grâce aux ray-grass, les mélanges avec trèfle d’Alexandrie supportent les apports de purin.
Utilisation comme culture de couverture pour les semis de prairie temporaire : ne pas faucher trop tard (hauteur maximum 25 cm), pour ne pas concurrencer le mélange.

Valeur fourragère

Plante fourragère productive et appétente. Para rapport au trèfle de Perse : plus riche en matière sèche et en cellulose, rendement en vert plus faible, lignifie plus rapidement après la floraison.
Très bon comme fourrage vert. Convient en quantités limitées pour l’ensilage, mais pas pour au pâturage, ni pour le séchage.
Pas de repousses dans les cultures suivantes.

Valeur écologique

Utilisation dans les mélanges

Variétés recommandées dans les mélanges annuels. Utilisation possible comme « trèfle starter » dans les mélanges bisannuels semé en fin d’été ou dans des mélanges spéciaux pour les abeilles.
En petite quantité, comme culture de couverture lors du semis des mélanges pour une durée de trois ans et plus.